1. |
Hommage à Roland Lebrun
00:32
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Oh ma jolie, vient-en dans mon lit
Faire pousser les fleurs de notre coeur
Sache que toujours je serai alentour
Pour épouser le corps de notre amour
Et devant la tempête, nous serons à la hauteur
Et tous ceux qui nous disent non
Nous leur montrerons raison
Main dans la main dans l’horizon
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2. |
Midas
03:01
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J’ai pas toujours été le plus vite à me rendre compte qu’au fond les autres m’attendent
J’ai eu la chienne des conséquences, j’ai hésité
Mais sans oser comment saisir sa chance
Et je doute...
Que rien de tout ça en vaille la peine
Que mes histoires personne en veut
On verra demain si c’est plus clair
Et j’aurais beau dire le contraire
Ce serait me mentir à moi-même
Ah si les idées suffisaient
Si la volonté méritait la gloire
Tout c’que j’touche serait de l’or
J’suis bien conscient de tout c’que j’prends
Et mes attentes envers les autres sont grandes
Pour rendre la pareille, j’ai du retard
Quand la paresse se complait au confort
La confiance s’endort
Et je doute...
Mais ya rien d’étonnant là-dedans
On se demande toute comment ça se fait
Qu’on fait pas toute c’qu’on devrait faire
Et j’aurais beau dire le contraire
Ce serait me mentir à moi-même
Ah si les idées suffisaient
Si la volonté méritait la gloire
Tout c’que j’touche serait de l’or
Y’a une cabane au coin d’un cul-de-sac, su’l bord d’la baie en haut du quai
Où mes plus doux souvenirs se cachent
À rien faire toute la journée, à traîner su’a plage
Tu vois ben qu’c’est construit patché au mieux capable
Pas à coup d’idées garochées en fin d’soirée
Enwèye, à l’ouvrage
Et j’aurais beau dire le contraire
Ce serait me mentir à moi-même
Ah si les idées suffisaient
Si la volonté méritait la gloire
Tout c’que j’touche serait de l’or
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3. |
Je roule pépère
03:23
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Je roule pépère
Chu pas pressé
J'laisse la route défiler tranquillement sous mes pieds
J'préfère me rendre peinard
J'ai tout mon temps
J'ai personne à impressionner
Ma vitesse de croisière est celle de gens âgés
Là d'où je viens est déjà loin derrière
Je suis un chemin qui erre sans trop m'en faire
Je roule pépère
Chu pas pressé
J'laisse la route défiler tranquillement sous mes pieds
J'préfère me rendre peinard
J'ai tout mon temps
Et si l'occasion me mène à ta maison
Et que tu files un mauvais coton
Laisse-toi guider
Allez, embarque don'
Chante avec moi la la la la cette douce chanson
Je roule pépère
Chu pas pressé
J'laisse la route défiler tranquillement sous mes pieds
J'préfère me rendre peinard
Ben tranquille
Tsé, très relax
J'ai tout mon temps
Tant qu'à aller quekpart aussi ben profiter du transport
Tant qu'à aller quekpart aussi ben profiter du transport
T'aurais pas ça un vieux bazou pour un pauv’ bozo
Chu pas trop r'gardant su'a performance
J'veux juste me sentir en vacances
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4. |
Cénobite
03:48
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C’est jamais la fin
C’est seulement une suite qui reste en suspens
On rebroussse chemin
Et on retrouve une autre banche qui s’étend loin
Rien ne reste fixe
Un remou constant d’événements s’éclipse
Un baiser disparaît
Le bruit des vagues qui renaît
Si fugace et pourtant si vrai
Et ce rythme incessant t’étourdis
Vers l’engourdissement tu t’enfouis
Tu descends, tu t’isoles
Illusion de contrôle, un funambule au sous-sol
Tel Dédale qui s’emballe
S’enferme dans son piège et la bête est en lui
C’est jamais la fin
C’est seulement une suite qui reste en suspens
On rebroussse chemin
Et on retrouve une autre banche qui s’étend loin
Et les impasses te freinent dans tous les coins
Tes efforts sont vains, tu vises dans le vide
Et ce monde va trop vite et t’es pris dans un piège
Où courrir est impossible
Et la question qui t’habite
C’est qui le cénobite qui hante ma maison
Mais dors encore une seconde
Que les commentaires suffoquent outretombe
Que la poussière vienne s’échoir
Et que s’effrondre le poids du monde
Mais dors encore une seconde
Compte jusqu’à combien tu veux
Mais après vient don’ m’voir
Je l’sais c’que tu t’dis
Sont où les confettis dansant
Que les cieux explosent enfin l’ennui
Les guirlandes, les banderoles
Les caramboles en choeur
Les souhaits de chandelles, la magie
Un soupçon de paix d’esprit
Allez viens, viens allumer les bougies
Viens, viens jouer de l’infini
C’est jamais la fin
C’est seulement une suite qui reste en suspens
On rebroussse chemin
Et on retrouve une autre banche qui s’étend loin
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5. |
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On était deux sur la grande plage à se faire rougir comme des homards
Moi j’étais sage comme une image,
Lui y jurait de m’aimer à mort
J‘y disais non, y tenait bon
Comme y m’avait payer le voyage
Et qu’en Floride tu dis pas non n’importe comment
Comme au village
Je me suis tanné d’y résister, j’ai tout slacké,
M’suis fait pogné
Il aimait la tarte aux framboises
Il voulait m’appeler françoise
Chu tomber raide, raide dans le panneau
Comme une grande dinde, un ti oiseau
Chu tomber raide raide dans le panneau
Comme une grande dinde un ti oiseau
On a cessé d’faire chambre à part
J’ai découvert le septième ciel
Son poil tout noir, son gros cigare et là je donne que l’essentiel
Après une semaine à Miami, on s’en était tellement donné
Qu’on en avait des grandes plaies d’lit
Malheusement, c’était trop gai
On était pas sitôt rentré qu’y m’a plaqué, y’était marié
Il aimait la tarte aux framboises
Il voulait m’appeler françoise
Chu tomber raide, raide dans le panneau
Comme une grande dinde, un ti oiseau
Chu tomber raide raide dans le panneau
Comme une grande dinde un ti oiseau
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Frank Scrap Montréal, Québec
Auteur-compositeur-interprète de Montréal qui oscille entre la douceur du folk québécois et l'énergie du punk rock. Et un
peu de country.
Après son premier album "Curiosités" en 2021, Frank Scrap revient avec "Éprêche Express", un EP à écouter confortablement habillé en mou.
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